« Papa, c'est moi. » Directement après la fine dispute rapide avec son mari, la jeune femme avait quitté sa nouvelle maison pour retourner dans la nouvelle demeure de son père. Gyumaô arrivait de sa forte corpulence du à sa taille et accueillait sa fille les bras grands ouverts. « Ma princesse ! Comment vas-tu? » Chi-Chi allait dans les bras de son père, à la limite de la hauteur qu'elle pouvait atteindre. Souriante, elle le serrait doucement contre elle. « Et toi papa? Comment tu te sens? » Maintenant qu'elle vivait loin de lui, elle ne savait pas s'occuper de lui comme quand elle le faisait auparavant. C'est devenu une habitude qu'elle aille lui rendre visite chaque semaine. Marchant l'un à coté de l'autre, le grand homme regardait devant lui, un sourire s'étirant sur ses lèvres. « Je vais bien mais je t'avouerai que la solitude me marque. » La jeune femme tournait son regard vers son père en arquant un sourcil. « Tu sais bien que tu as le droit de venir à la maison. C'est la tienne aussi. » Ils furent, à présent, au sein du grand salon qu'il possédait. Chi-Chi regardait les alentours. On aurait dit qu'elle n'y était plus revenue depuis très longtemps déjà. Le temps passait vraiment très vite. Elle s'en rendait compte. « Ma petite chérie, c'est ta maison, non la mienne. Je viendrais te rendre visite mais tu es devenu une femme et tu es mariée. » Gyumaô ainsi que sa fille s'installaient sur un canapé. Il tournait son regard vers son unique fille. « Tu fonderas ta propre famille maintenant. C'est étrange mais tu as toujours su que ce serait Gokû, l'homme de ta vie. Je l'ai compris le jour où tu m'as parlé de lui... Tes yeux pétillaient comme jamais. » Les joues de sa fille prirent de la couleur. Elle gardait ce sourire qui la rendait radieuse. Son regard était posé devant elle pendant quelques minutes où un silence s'était installé. Chi-Chi déviait légèrement son regard vers son père. « Tu me l'as caché depuis tout ce temps? » Gyumaô haussait légèrement les épaules en inspirant doucement. « Je me persuadais, du mieux que je pouvais, que ma fille ne me quitterait jamais. C'est la crainte des parents lorsqu'ils découvrent que leurs enfants grandissent trop vite... » Touchée par ses quelques mots, Chi-Chi se laissait, doucement, aller dans les bras de son père. « Tu le comprendras quand tu deviendras mère. » A ce moment-là, la jeune femme pensait à la nuit qu'elle avait passé avec son mari. Ça été plutôt mouvementé, elle ne le nierait pas. Mais, le mot que venait d'utiliser son père, installait un doute au sein de son esprit. « Papa... Qu'est-ce que tu dirais... Quelle serait ta réaction si je t'annonçais que je suis enceinte? ... » Soudainement, le père de cette dernière se levait du canapé. Au mouvement, Chi-Chi s'était laissée tomber sur le coté du canapé. « Tu... Tu attends un bébé? » Elle se remettait de ses émotions. Elle ne s'était pas attendue à ce genre de réaction ou alors si mais jamais comme ça. La jeune femme levait ses yeux vers son père. « Mais non papa. C'était juste une supposition. » Le visage de Gyumaô se détendit et finit par se réinstaller sur le canapé. « Tu m'as fait une de ses peurs... C'est une supposition mais... est-ce que vous... » Le regard de son père la mettait sur la voie. Chi-Chi se levait, les joues en feu, niant complètement le sujet. « Ça va pas papa. Et puis, même si ça aurait été le cas, je ne te le dirais jamais. Tu es mon père. »
« Il est resté gentil sous ses gestes au moins? » Chi-Chi se tapait le front. Elle était incroyablement gênée, elle aurait du fermer sa bouche, pour une fois. Elle le reconnaissait à présent. « Papa, arrête, c'est trop gênant. » Un rire se fit entendre sur toute la pièce. Le grand homme riait, presque, aux éclats à tel point que ça surprenait sa petite fille. Mais, il finit par reprendre son sérieux. « Comment ça se passe à la maison? » La jeune femme posait sa main sous son menton et soupirait. « Comme d'habitude, rien n'a vraiment changé... Si ce n'est que j'ai eu la première "réelle" dispute avec Gokû » Les sourcils froncés, le père de cette dernière regardait droit devant lui, les bras croisés. Un silence se créait à l'instant même et elle ne supportait ce silence qui en disait long mais dont elle ignorait le contenu. « Fait pas cette tête, papa. Tous les couples connaissent ça, je n'en serais pas l'exception. » Le vieux bonhomme tournait lentement son regard vers sa fille. « Qu'est-ce qu'il a fait d'aussi important? » Sa voix était monotone mais avide de savoir. Chi-Chi le regardait. « Pas grand chose. Il a failli se tuer contre un extra machin là. Je suis aux petits soins pour lui, je m’inquiète pour lui mais Monsieur ne pense qu'à s'entraîner. Ce qu'il peut m'agacer. » Elle haussait les épaules. Elle ne se prenait pas la tête pour quelque chose qui n'a pas d'importance pour lui. Elle n'avait rien à se reprocher après tout. La jeune femme regardait son père et lui souriait. « Je te propose que nous allons faire quelques courses. Ca nous permettra d'être ensemble plus longtemps. » Souriant, il prenait sa fille dans ses bras et la portait comme une princesse. Une chose qu'il n'avait plus fait depuis longtemps. Amusée, Chi-Chi ne quittait pas son père des yeux. « Allons-y mais c'est moi qui paie. »
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